

Il travaille en collaboration étroite avec son équivalent néerlandophone, le Financiëel Actie Netwerk (FAN).
Son action s'articule autour de 2 axes :
- - L'information du public sur le rôle de la fiscalité dans le combat pour une plus grande justice sociale, sur les mécanismes de la spéculation financière et ses conséquences sur la vie des citoyens-ne-s (du Nord comme du Sud)
- - L'interpellation du monde politique quant à la nécessité d'un encadrement strict des marchés financiers, d'un refinancement des biens et services collectifs et de mesures en faveur d'une économie centrée sur l'humain et non sur le profit à tout prix.
Le contexte
Avec l'avènement de la mondialisation financière, la liberté de circulation des capitaux internationaux est devenue la norme et les politiques fiscales essentiellement à favoriser les opérateurs financiers et les transnationales.
Les citoyens, ainsi que les services que leur rendent les États, sont les victimes de cette course au profit créateur d'inégalités. Les conséquences sociales désastreuses des crises financières ont clairement montré les limites d'un développement prioritairement axé sur le profit financier à court terme et sur la spéculation.
La pression fiscale est actuellement répartie de façon très déséquilibrée. L'imposition des revenus du travail a fortement augmenté, alors que les revenus du capital y échappent de plus en plus. Cette aggravation du déséquilibre fiscal entraîne une augmentation des inégalités et a des conséquences néfastes sur les petites et moyennes entreprises.
Ce déséquilibre provoque une diminution des ressources de l'État qui dispose de moyens de plus en plus insuffisants pour investir dans les services publics, la sécurité sociale, la protection de l'environnement, un enseignement de qualité, etc. fiscale actuelle n'encourage que les pratiques de production et de consommation durables.
Les remèdes
Il est urgent
- de prendre des mesures destinées à rétablir un contrôle politique efficace sur la finance internationale,
- de limiter la liberté excessive des entreprises transnationales, en supprimant notamment les régimes fiscaux de faveur qui leurs sont accordés,
- de réformer les politiques fiscales dans un sens plus équitable et plus durable. Ces politiques devaient répondre au moins quatre grands principes : l'égalité devant l'impôt, la progressivité de l'impôt, l'adoucissement de la fiscalité sur les petits revenus et patrimoines ainsi que la suppression du déséquilibre entre la fiscalité sur le travail et le capital, déséquilibre qui est aujourd'hui largement favorable à ce dernier.
Les revendications
Une plus grande justice fiscale passe par :
- Le renforcement de la lutte contre la fraude fiscale
- La levée du secret bancaire
- Une taxation des plus-values sur les actions, obligations, options
- L'instauration d'un impôt sur les grandes fortunes
- Une réelle progressivité de l'impôt (rétablissement des tranches supérieures d'impôt)
- La simplification et la limitation des multiples déductions fiscales ne profitent pas aux entreprises comme aux particuliers.
- La révision du système de déduction des intérêts notionnels et son conditionnement à des créations d'emplois, et un stop à la baisse continue des taux de l'impôt des sociétés
- Le renforcement (en moyens humains et technologiques) et la réorganisation de la gestion de l'administration fiscale dès lors qu'ils agissent efficacement contre la fraude fiscale.
Au niveau de l'Union européenne, nous réclamons :
- La lutte contre le dumping fiscal
- L'instauration d'une taxe sur les transactions financières (de type Tobin-Spahn)
- La lutte contre l'évasion fiscale et les paradis fiscaux, notamment ceux présents sur le continent européen
- La lutte active contre les abus des prix de transfert pratiqués par les sociétés transnationales.
Liste des adhérents au Réseau pour la justice fiscale :
Agir pour la Paix, ATTAC (Association pour la Taxation des Transactions financières et l'Action Citoyenne) Wallonie-Bruxelles, B.A.P.N. (Réseau Belge de Lutte contre la Pauvreté), C.A.D.T.M. (Comité pour l’abolition des dettes illégitimes), CETRI (Centre Tricontinental), C.G.S.L.B. (Centrale Générale des Syndicats Libres de Belgique), C.N.C.D – 11.11.11 (Centre National de Coopération au Développement), C.N.E. (Centrale Nationale des Employés), Crédal, C.S.C. (Confédération des Syndicats Chrétiens), Entraide et Fraternité/Action Vivre Ensemble, Equipes Populaires, F.D.S.S. (Fédération des services sociaux), F.G.T.B. (Fédération Générale du Travail de Belgique), la F.G.T.B. wallonne, F.G.E. (Forum Gauche Ecologie), Financité, Fraternité séculière Charles de Foucauld, Grands-parents pour le climat, G.R.E.S.E.A. (Groupe de Recherche et d’Etude pour une Stratégie Economique Alternative), ITECO, JOC (Jeunes Organisés et Combatifs), Justice et Paix, Kairos Europe (W-B), MOC (Mouvement Ouvrier Chrétien), Oxfam Belgique, P.A.C. (Présence et Action Culturelles), Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté, U.N.S.P. (Union Nationale des Services Publics)
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